Editions Azimuts - 2006
Dimensions : 20,5 x 14,5 cm
Description du livre
Né à Gand en 1855, Émile Verhaeren effectue des études de droit à l'U.C.L., mais une carrière d'avocat ne l'intéresse pas. « Les Flamandes », son premier recueil de poésies, est publié en 1883. Sa bibliographie contient une longue liste de critiques d'art, d'essais, de poèmes et de pièces de théâtre rédigés pendant trente-trois ans. Sur le plan personnel, après une série de deuils successifs qui ébranlent sa santé mentale, il rencontre sa future épouse, Marthe Massin, qui lui apporte bonheur et sérénité. Ami personnel du roi Albert 1er et de la reine Élisabeth de Belgique, Émile Verhaeren a côtoyé au cours de sa vie de nombreux écrivains (Rodenbach, Maeterlinck, Mallarmé, Verlaine, Gevers, Lemonnier,…), artistes (Ensor, Van Rysselberghe, Khnopff, Toulouse-Lautrec, Rodin,…) et leaders socialistes (Vandervelde, Volders, Destrée,…) Lors de la première guerre mondiale, Émile Verhaeren est trop âgé pour se battre, mais il défend et glorifie la Belgique et ses souverains à travers ses poésies, ses articles de journaux et ses conférences. Ce grand poète belge décède accidentellement en 1916 à la gare de Rouen, en France. Ses derniers mots seront : « Je meurs… ma femme… ma patrie ! »
La presse en parle...
Jacques Mercier dans la rubrique Monsieur Dico du journal "La Libre Belgique"
(7 août 2006)
"Dans un excellent court ouvrage intitulé "Le poète belge Emile Verhaeren" (éditions Azimuts), Vincent Leroy, par ailleurs professeur, a fait œuvre d'historien. Sa particularité est aussi de ne pas s'arrêter à la mort du poète en 1916, mais de montrer comment sa mémoire a été honorée jusqu'à nos jours. On y trouve la création de l'Association des Ecrivains Belges (AEB), aujourd'hui dirigée par France Bastia : "En 1902 est créée l'Association des Ecrivains Belges, à laquelle peuvent s'affilier tous ceux qui tiennent une plume (à l'image de la Société des Gens de Lettres en France). Ses premiers adhérents sont Picard, Maus, Verhaeren, Lemonnier, Giraud, Elskamp, etc. L'Académie Royale de Langue et de Littérature françaises ne sera fondée que vingt ans plus tard, sur l'initiative de Jules Destrée". Ailleurs, un paragraphe intéressant sur l'introduction du mot "Wallonie" : "Verhaeren rejoint la revue "La Wallonie", fondée en 1886 par le Liégeois Albert Mockel. Par le titre même de sa publication, il lance une dénomination toute nouvelle pour la région francophone du pays. Au début, "La Wallonie" se définit par opposition à un certain esprit bruxellois et flamand qui régnait à "La Jeune Belgique". Par la suite, "La Wallonie" devient essentiellement la revue du symbolisme. Tous les symbolistes notoires des deux côtés de la frontière y ont publié : Emile Verhaeren, Maurice Maeterlinck et Max Elskamp pour la Belgique, Stéphane Mallarmé, Paul Verlaine et André Gide pour la France". Merci de faire revivre ces grands noms et raviver les couleurs qu'ils ont dans nos mémoires!".
Rémi Bertrand sur son site Internet
(août 2006)
"D'emblée à la lecture de son avant-propos, Vincent Leroy invite à suivre ses pas sur les traces de l'un des plus grands poètes belges francophones. En une centaine de pages, nous parcourons la vie et l'œuvre de Verhaeren, dont on célébrait en 2005 le 150ème anniversaire de la naissance. Que Vincent Leroy se passionne pour un fervent patriote n'est pas étonnant, dans la mesure où il a déjà consacré un livre aux chroniques du règne d'Albert II. On redécouvre en effet à quel point Verhaeren était lié à sa patrie et à son symbole le plus fort : le couple royal formé par Albert Ier et Elisabeth, chez lesquels Verhaeren a séjourné plusieurs fois et avec lesquels il a entretenu une correspondance où abondent les marques d'amitié et les courbettes. Cet ouvrage biographique, bien qu'il ne présente pas d'extraits ni d'analyse (littéraire, politique ou autre) de l'œuvre de Verhaeren, constitue une bonne première approche de la vie du poète".
Lire l'article sur le blog de Rémi Bertrand